Dans un contexte où l’inflation appauvrit notre pouvoir d’achat et où la Bourse dépressive fluctue négativement, l’économie mondiale en prend pour son rhume. Mais si seulement il n’y avait que ça, en notre bizarre d’époque qui n’est pas tout à fait remise des séquelles d’une pandémie…
Car il y a aussi ce dirigeant autoritaire, loin de faire honneur à une spécialité culinaire du Québec, qui malmène et terrorise les citoyens d’un pays voisin, tout en faisant chanter l’Europe en la privant d’une énergie vitale à l’aube de l’hiver et en lançant au monde occidental des menaces à l’arme nucléaire.
Mais il n’y a pas que ça…
Ajoutons l’effondrement de la biodiversité mondiale, le pillage sans vergogne des ressources épuisables de notre belle et unique planète, la fragilisation des écosystèmes et ce redoutable climat qui impose de plus en plus son programme catastrophique, à cause des gaz à effet de serre dont l’humanité a empli, et emplit toujours et encore l’atmosphère…
Décourageant ? Pas pour tout le monde.
Car un peu comme le village gaulois d’Astérix, certains résistent à la mélancolie générale en se lançant, tous azimuts, avec une vision nouvelle et de nobles valeurs, dans des solutions créatives afin de contribuer à la pérennité de l’eau. Et ça, j’aime ça…
De surcroît, c’est dans un bel enthousiasme et avec une énergie contagieuse qu’une équipe d’ingénieurs chevronnés s’est lancée, à corps perdu, dans la récente création de Solutions hydriques QWATRO. Quoi ? Point de morosité en cette période déprimante ? Ça, j’aime encore plus ça !
Notre journaliste, Guy Des Rochers, a demandé à Vicky Beaudette et à son frère Vincent ce qui pouvait animer des entrepreneurs dans le contexte mondial actuel. Leurs réponses méritent d’être rapportées, car elles sont belles. Vicky se dit très inspirée par le grand cycle de l’eau. Elle tient avant tout à vivre le moment présent et à se concentrer sur ce qu’elle peut contrôler. Et elle ajoute : « Chez QWATRO, nous nous sommes dit qu’il fallait avoir le contrôle sur chaque goutte d’eau, et nous y allons une goutte à la fois ». Elle raconte aussi qu’un stagiaire avait demandé à faire un second stage dans l’entreprise, parce que, disait-il, il voulait participer à quelque chose de plus grand que lui, un projet en démarrage, et qu’il pouvait éventuellement faire partie des piliers sur lesquels allait s’élever QWATRO.
Quant à Vincent, il est aussi partisan du « faire sa part, une goutte à la fois ». Il affirme que c’est la valorisation de chaque goutte d’eau qui les anime, lui et l’équipe de QWATRO ; que cela fait partie de leur ADN.
Venant à peine de franchir les 40 ans, il a constaté au fil du temps que les idéaux propres à la jeunesse finissent par se modifier. « En vieillissant, on apprend à choisir ses combats », dit-il. Il a choisi d’assurer la pérennité de l’eau et d’aborder les problèmes environnementaux en créant des solutions adaptées. Il raconte qu’« une eau traitée, tout autant que celle qui coule dans un cours d’eau, finira par se tarir si elle se gorge de sédiments ». Il renchérit : « Que l’eau ne se tarisse pas, je pense que c’est ça qui nous motive ».
Vous ai-je dit que j’aimais ça ?